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Le développement durable à l’ISIMA avec un ancien étudiant

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Rencontre avec Thomas IMPÉRY-MAZET, ancien étudiant à l’ISIMA (Parcours ingé, spé F1, promo 2016) qui donne des cours de développement durable & Numérique depuis le mois de janvier, à l’ISIMA :

 

• C’était quoi ton background avant l’ISIMA ?
Thomas : J’étais à la fac d’informatique des Cézeaux, et j’ai été pris sur dossier à la fin de ma L2.
• Comment t’es venu le souhait de faire une formation spécialisée en informatique ?
Thomas : Je ne savais pas vraiment quoi faire quand j’étais lycéen, je savais seulement que je voulais faire des études, chose qui n’existait pas vraiment dans ma famille. J’ai vu une conseillère d’orientation qui m’a proposé d’aller faire de l’informatique, et je me suis dit que ça pouvait être intéressant. A mon époque il n’y avait pas encore d’informatique avant les études supérieurs, donc j’allais vraiment dans l’inconnu.
• Filière/parcours, spécialité à L’ISIMA – qu’en as-tu pensé ?
Thomas : J’ai fait F1. Avec le recul, les compétences que j’ai apprises en tant que telles ne me servent plus vraiment à grand-chose puisque je ne fais plus du tout d’embarqué, mais le parcours et les professeurs étaient vraiment intéressants. Les connaissances étant hétéroclites, cela nous force je trouve à devenir curieux.

 

• Quelles sont les forces et compétences que développe un ingénieur à l’ISIMA à ton avis ?
Thomas : Je citerai ce qu’Edith [Coué] m’avait dit à l’époque : Je vous apprends à apprendre ; ça et la culture de l’ingénieur : à chaque problème, une solution.

 

• Sur ton compte LinkedIn, on peut lire : « Ingénieur de formation, je dédie aujourd’hui mes connaissances et compétences au profit de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique.
Tu es : Dév. fullstack chez Smartway (Zéro-Gâchis) + Associé (donateur) à Time for the Planet.
Est-ce que tu peux nous en dire plus ? D’où te viennent tes convictions ? 

Thomas : Mon déclic est arrivé lors des graves incendies en Australie en 2019, j’ai vu une news parlant de 3 milliards d’animaux tués ou déplacés. Je me suis dit: « Bon, tout le monde dit qu’il y a des problèmes environnementaux, là visiblement il se passe vraiment quelque chose, je dois prendre le temps de me renseigner ». J’ai alors écouté des conférences/podcasts, lu des livres, écouté des interviews pendant des centaines d’heures depuis, afin de mieux cerner le problème. J’ai alors compris que notre avenir à tous était en jeu, et donc que cela devait être la mission de chacun à plus ou moins grande échelle de participer à la transition.

 

• Te souviens-tu d’appréhensions / doutes avant de partir dans cette voie ?
Thomas : Quand on apprend tout ça, et que l’on est seul dans son cercle proche à tout mettre en perspective, on peut très vite baisser les bras, et se sentir insignifiant devant l’envergure du problème. Pour ma part, j’ai voulu drastiquement tout changer du jour au lendemain en me disant que c’était terminé la vie d’avant (plus d’avion, plus de viande, plus d’objets neufs, etc etc). Je déconseille de faire ça à tous ceux qui me liront .

 

• Aujourd’hui, tu interviens à l’ISIMA pour dispenser une sensibilisation à la crise climatique via la fresque du Climat auprès des FISA, pourquoi ?
Thomas : Le problème que l’on doit résoudre n’est pas un problème scientifique ou technique, mais un problème de manque de connaissance et de politique. J’entends par là « Quel monde voulons-nous collectivement demain ? ». J’ai passé beaucoup de temps à vouloir trouver les racines du problème, et aimant transmettre, je me suis dit que cela pourrait être utile de vulgariser ces connaissances, celles-ci étant difficiles à obtenir avec la quantité pharaonique de fake news que l’on peut entendre sur ces sujets. Je donne déjà et donnerai des cours en plus de la Fresque, à raison d’une vingtaine d’heure par promo.

 

• Un mot à ce sujet / une ressource à partager avec nos lecteurs ? 
Thomas : Principalement deux choses:
– C’est grisant de travailler dans une société à impact (je suis développeur dans une société qui lutte contre la gaspillage alimentaire, nous sauvons chaque année le poids du Titanic en produits alimentaires, et cela en constante augmentation). Et croyez-moi, c’est plus satisfaisant que d’avoir plus de zéros sur sa fiche de paie à la fin du mois 😉
– « Quand on veut faire quelque chose on trouve une solution, quand on en veut pas, on cherche une excuse ».

 

• Quel conseil donnerais-tu au jeune ingé que tu étais en 1re année à L’ISIMA ? 
Thomas : Ne t’inquiète pas, tu réussiras !

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